Notre histoire
Un groupement d'amateurs éclairés vous proposant des bouteilles rares et exclusives
Au commencement…
Un amateur éclairé des Whiskyies écossais, ancien vigneron des bords de Loire, a été à l’origine de l’importation ces dernières années de deux fûts de Whisky « Single Cask », l’un provenant de la distillerie BenRiach, l’autre d’Arran.
A la grande satisfaction de tous ses amis, il s’était rendu sur place pour sélectionner avec soin et passion les meilleurs crus et les meilleurs fûts de ces deux distilleries pour finalement leur en faire profiter pleinement.
La 3ième campagne d’Ecosse avec la découverte d’un fût de Ballechin, réalisée peu de temps après les deux premières, a été un succès total !
Ce fût n°293 a déclenché l’enthousiasme de tous. Les consommateurs ont été unanimes : la qualité de ce whisky à la fois tourbé et tout en rondeur était parfaite !
Résultat : cet amateur éclairé a manqué de munitions ! Pratiquant le paradoxe de l’artilleur, « continuer à tirer pour faire croire qu’on a encore des munitions, alors qu’en fait on n’en n’a plus », il a fait illusion quelque temps, mais la bataille s’est arrêtée en faisant beaucoup d’heureux mais aussi beaucoup de frustrés ou déçus car il n’a pas pu satisfaire toutes les demandes.
Dans les semaines qui suivirent, il ne se passait pas une journée sans qu’il croise quelqu’un qui lui disait : « heu, il te reste du whisky ? », « tu as encore quelques bouteilles du dernier fût ? non ?! quel dommage ! », ou encore : « tu as trouvé un fût ? non ? et alors je suis à sec, moi ! » « Qu’est-ce que tu fabriques ? tu traines !! »
Bref la tension était palpable !! Il a alors repris son bâton de pèlerin et s’est mis en quête de nouveaux fûts. Mais depuis le début de l’aventure en 2013, le monde du Whisky a changé. Tout est devenu plus compliqué et difficile. La demande mondiale de plus en plus forte sur les Singles Malts fait que beaucoup de distilleries manquent de stocks, donc beaucoup d’entre elles ne souhaitent pas se compliquer la vie à vendre un fût à un particulier, terrible évidence !
De plus, les rares distilleries qui acceptent de discuter et proposer des fûts ont une tendance certaine à …durcir les prix, évidemment !
Voulant que l’aventure continue, toutes ces difficultés ont amené notre amateur éclairé à évoluer dans sa démarche…
La transformation…
Avec un groupe de fidèles camarades qui le suivaient depuis le début de ses aventures, il a créé une petite société, un groupement d’amis. Cela a plusieurs avantages : plus de poids pour discuter avec les distilleries et plus de « poids financier » pour négocier l’achats de fûts. Un autre avantage de taille est qu’au lieu d’être seul à faire ces recherches écossaises toujours passionnantes, il a désormais plusieurs amis qui cherchent ensemble des fûts, goutent des échantillons, voir vont directement dans les distilleries … toujours de bons moments et une franche amitié !
Cette nouvelle association s’appelle désormais :
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Les Amis du Cask*
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(*cask voulant dire en anglais : le fût )
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AVEC TOUJOURS LE MEME BUT : DENICHER DE RARES ET UNIQUES FUTS, INTROUVABLES DANS LA GRANDE DISTRIBUTION ET CHEZ LES CAVISTES, PUIS EN FAIRE PROFITER LES AMIS A DES PRIX LES PLUS RAISONNABLES POSSIBLES.
La recherche de fût en Ecosse…
Après avoir beaucoup cherché, posé multiples questions et essuyé pas mal de refus, une partie de l’équipe de direction est repartie en Ecosse à la recherche de fûts.
Elle en a profité pour découvrir de merveilleuses îles, Skye notamment (peut être la plus belle d’Ecosse !) et admirer sa magnifique distillerie Talisker, mais qui ne fait pas d’embouteillage particulier.
Même réponse lors de visite de la distillerie de Ben Nevis au cœur des hautes montagnes des Highlands : pas de fût !
Alors n’écoutant que son courage, la délégation a repris le bateau pour les iles du bout du monde : les Hebrides Extérieures (North Uist, South Uist et Harris&Lewis)
Elle y a découvert une nouvelle distillerie : « Harris Distillery » (qui produit par ailleurs un magnifique gin…). Pour le whisky il faudra attendre quelques d’années pour en avoir, mais quelques jalons ont été posés qui pourraient servir plus tard (la patience étant vertu tourangelle…).
Puis retour sur le « Main land » avec la visite de la distillerie de Blair Athol, dans les Highlands verdoyantes. Mais toujours pas de fûts à l’horizon.
Heureusement, la plus belle cartouche avait été gardée pour la fin ! L’équipe avait rendez-vous à la distillerie d’Edradour et de Ballechin !!!
Et là miracle ! La lumière est revenue et l’espoir aussi ! Les membres de l’équipe ont gouté beaucoup d’échantillons et une douzaine de fûts (moments toujours aussi magiques dans ces vieux chais noircis par les vapeurs d’alcool et remplis de quelques 6000 barriques !!)
De multiples finitions (Bourbon, Barolo, Bourgogne, Porto, Marsala, Sauternes, Madère, Bordeaux et j’en passe…) ont été testées et 4 échantillons ont été sélectionnés : 2 de Ballechin et 2 d’Edradour.
De retour à Vouvray, avec l’ensemble de l’équipe de direction, ces 4 échantillons ont été goutés et regoutés (ce n’est pas un métier facile…) et deux ont retenus leur attention :
Un fût de BALLECHIN (n°299) finition fût de Bordeaux (rouge) distillé en 2004.
Un fût de EDRADOUR (n°223) finition fût de Madère distillé en 2006.
Un tourbé, fumé, puissant, rustique, épicé (le Ballechin 2004 finition Bordeaux)
Et un non tourbé toute en rondeur, en douceur, avec des arômes de miel, de fruits blancs (L’Edradour 2006 finition Madeira). Deux fûts magnifiques mais totalement différents !
Parmi les amis connaisseurs présents lors de la dégustation ligérienne, il y avait des partisans du tourbé et du non tourbé... Et comme il était important de satisfaire tous les goûts... les DEUX fûts furent donc réservés !!
Après une mise en bouteilles à la distillerie en Ecosse, par un beau soir de Novembre 2017, les deux premiers chapitres du Grand Roman des Amis du Cask sont arrivés à Vouvray !
Connaître les détails avant embouteillage n’est pas toujours facile ! Les distilleries restent toujours très évasives quant à la date exacte d’embouteillage, à la quantité finale de bouteilles et aussi aux prix ! La tradition avec les distilleries est que l’on réserve les fûts, et plus tard… beaucoup plus tard, on vous communique tous les détails, le nombre de bouteilles et les prix définitifs !! C’est une curieuse pratique, mais nous commençons à avoir l’habitude.
Maintenant que les bouteilles sont dans nos chais, nous avons tous les détails, de ces 2 whiskies introuvables dans le commerce :
- Un fût de BALLECHIN distillé en 2004 avec une finition en fût de Bordeaux rouge avec un degré de 50,7° (cask strengh). C’est le Chapitre 1 des Amis du Cask.
- Un fût d’EDRADOUR distillé en 2006 avec une finition en fût de Madère (très rare) avec un degré à 51,2°. C’est le Chapitre 2 des Amis du Cask
Malgré la forte demande, et au moment où nous écrivons ces lignes pour l’ouverture du site Web des Amis du Cask, il reste quelques bouteilles de ces précieux nectars dont vous pourrez lire des fiches de dégustations sur les pages correspondantes. Si ce n’est déjà fait, ne manquez pas ces deux premiers chapitres qui, sans nul doute, marqueront l’Histoire des Amis du Cask.
Le chapitre des rhums...
Avant même la création des Amis du Cask, alors que nous étions encore au stade de l’idée, nos amis et nos proches nous disaient : « Pourquoi ne vendriez-vous pas aussi du Rhum ? Certains d’entre vous ont un passé antillais chargé qui devrait vous permettre de choisir des bons produits des Antilles ou d’ailleurs ! ».
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Cette idée a cheminée dans nos têtes et fin 2016 nous nous sommes lancés dans une exploration détaillée des différentes distilleries familiales de la Martinique et de la Guadeloupe. Notre objectif était le même que pour les Whiskies des Amis du Cask : trouver des rhums de très haute qualité, originaux, issus d’entreprises familiales et produits sous Appellation d’Origine Contrôlée.
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Amitiés,
Les Amis du Cask