top of page
Blog et actualité

La finition Vouvray sur un Ballechin, un must?

Chers Amis du Cask,


Plusieurs d’entre vous nous ont interrogés à propos de l’influence que pouvait avoir une finition en fût de Vouvray sur un Whisky du type de Ballechin. Cette barrique, que nous avons personnellement sélectionnée et envoyée à la distillerie en Ecosse, avait accueilli pendant 3 ans le plus grand cru de Sauternes, puis pendant 4 ans le Vouvray Moelleux de notre ami viticulteur Laurent Kraft.

La distillerie y a mis un Whisky Ballechin qui avait précédemment passé 11 années dans un fût de Bourbon.

La grande question : ces 29 mois de finition en fût de Vouvray, après 11 années en fût de bourbon, modifient-ils fortement le caractère du Ballechin traditionnel ? Retrouve-t-on les arômes du Vouvray moelleux dans ce Chapitre 11 ?


Adeptes de l’expérimentation dégustatoire et très soucieux de répondre à vos questions, les membres du Comité Directeur des Amis du Cask ont donc, de toute urgence, ressorti de leur chai une bouteille du Chapître 1 (l'une des dernière), afin de réaliser une dégustation comparative: un Ballechin de 13 ans d’âge vieilli en fût de Bordeaux Rouge.




La différence est saisissante.


Le whisky Ballechin est par définition et tradition, un whisky tourbé. Lorsque vous goûtez le Ballechin Bordeaux, les caractères dominants sont le coté tourbé au nez et en bouche ainsi que la rugosité, voir la rudesse fournies par le fût de Bourbon. La finesse elle, comme à son habitude, est toujours là.


Le Ballechin finition Vouvray a une approche totalement différente ! Au nez, tout d’abord : le coté tourbé est beaucoup plus discret, voir pratiquement effacé. Un nez où émerge une très fine douceur mélangée à une imperceptible tourbe. En bouche, la finesse est toujours là mais tout le reste change ! Là encore, la tourbe s’efface et fait place à une fine douceur et fraîcheur, où les arômes en bouche et surtout en arrière bouche envahissent totalement vos papilles (fruits blancs, fruits secs, fruits maturés, rondeur, vivacité délicate). Tout cela est un apport supplémentaire à la palette déjà existante dans les Ballechin.


L’équilibre parfait et cette complexité aromatique arrivent même à faire oublier la puissance des 57,3% ! Une performance !


Alors oui, après cette comparaison, on peut affirmer que l’apport de la finition Vouvray a toute son importance. Nous sommes en présence d’un Whisky où l’équilibre entre la tourbe, la douceur, le fruité des arômes du chenin, les sucres résiduels de Vouvray Moelleux est parfait. Telle une partition de musique, tout s’accorde et le résultat est que la musique est belle, très belle !


Nous sommes en présence d’un grand whisky, rare et unique. Dégustez-le avec respect et gourmandise !


Un grand merci, donc à ceux qui nous ont posé ces questions. Elles nous ont permis de faire cette dégustation comparative qui illustre l’influence de la finition et la puissance des échanges entre le fût et le whisky pendant les 29 mois de cohabitation dans les chais écossais !

Profitez bien de ces arômes pendant les fêtes en espérant que vous pourrez les faire partager autour de vous (mais pas plus de 6 à la fois, hein, d’accord !) et n’hésitez pas à nous faire part de vos sensations: nous les mettrons en avant sur le site internet pour en faire profiter le plus grand nombre !


Bonnes fêtes de fin d’année à tous, et prenez soin de vous.




Comments


Featured Posts

Search by Tags

bottom of page